Teaching Mission Translations
FR-Monjoronson - Moralité, Patience et Discipline Mentale -31Déc2010 - Session 26
Le 31 décembre 2010.
Enseignant: Monjoronson
Sujets:
- Un bref aperçu du royaume spirituel
- Une moralité de structuration est ce qui fonctionne pour soutenir les sociétés
- Moralité, éthiques et standards de la conscience sociale
- Oublier des contradictions et des inconstances évidentes
- La société a comme obligation de se protéger, et de se soutenir
- La révélation vient avec chaque génération
- Le concept de dualité
- L’habileté de discernement dans l’enseignement est fondamentale pour le processus démocratique
- La patience est une habileté mentale apprise
- Une discipline mentale est nécessaire pour une civilisation qui avance
- Différence entre la spiritualité et la religion
- Comprendre la Volonté du Père
- De quoi Dieu a-t-il besoin de notre part ?
- Un plan de vie astucieux et subtil pour chacun de nous, si vous l’acceptez
- Qu’est-ce que l’adoration ?
T/R: Daniel Raphael
Modérateur: Vicki Vanderheyden
Le 31 décembre 2010
Traduction française : Akentoh, Marie K.
Vicki : Cher Père, nous entamons le dernier jour de cette année, et nous te demandons de nous donner l’occasion où ce que nous recevons, ainsi que tous les aspects, nous assistent dans cette toute dernière transmission de l’année, que tu nous permettes d’entrer dans ton circuit de Vérité, de Beauté et de Sagesse, en permettant à son message de passer clairement et justement, avec gratitude et humilité. Amen.
Un bref aperçu du royaume spirituel
MONJORONSON : Bonjour, je suis Monjoronson. (Bonjour et bienvenue !) C’est bon d’être à nouveau en votre présence, mes bien chers. Vous êtes spéciaux pour nous, et vous occupez une place spéciale et même particulière dans le développement du travail que nous réalisons. Vous n’êtes pas seuls dans cette singularité, bien sûr, mais votre nombre est petit en comparaison avec les milliards de gens sur votre planète. Cette journée, pour vous, est la dernière de l’année, et une nouvelle année va commencer. Vous voyez cela comme la fin d’une période, et le début d’une nouvelle. Bien sûr, il n’y a pas de « Nouvel An » dans Havona, ni sur Salvington, et il n’y a pas de lever ni de coucher de soleil. Nous vivons dans la Lumière Eternelle du Créateur, qui est la façon dont l’Univers a été créé dans les royaumes morontiels et spirituels, ainsi que dans les royaumes éternels.
Nous sommes des êtres spirituels de cet univers, et nous ne sommes pas diurnes, nous ne vivons pas en suivant l’heure, ni le jour, ni la nuit. Nous avons des périodes de repos et de régénération, puis de travail exubérant et joyeux. Vous ferez l’expérience de cette même façon de vivre au cours de votre expérience après cette vie. C’est quelque chose à anticiper, un endroit où votre corps ne se fatigue pas, mais au contraire continue de s’améliorer lorsque vous passez d’une régénération corporelle à une autre. Vous vous sentirez rafraîchis après vos séances de relaxation, de repos, de récupération et de jeux joyeux. Le jeu plein de joie va sans doute aussi inclure de votre part la créativité joyeuse. Ainsi mes amis, nous célébrons la fin d’une année pour vous, avec vous, et le début d’une nouvelle année. Je prédis - (la langue dans le creux de la joue, comme vous diriez) - en plaisantant, que cette prochaine année va inaugurer d’immenses changements. Elle sera une année de préparation pour 2012, et pour la décennie qui va suivre. Cette période jusqu’ici, de la fin de cette année, et celle qui précède, depuis les vingt-trois années passées, a été la construction de la fondation de ce qui est à venir. Avec cela, je vais clore ce chapitre, et vais vous laisser commencer avec vos question.
Vicki : Merci pour cela, Monjoronson. Oui, moi-même je ressens cette année à venir, comme très active et unique en son genre. J’ai suffisamment lu quelques sources intéressantes, Monjoronson, pour que cela ait généré des questions dans une variété de domaines. Ainsi cette session va s’occuper de sujets variés, pour savoir comment ils sont reliés à la vie dans l’au-delà et à nos systèmes de croyances. Cela peut éventuellement tous nous surprendre de voir où cette conversation va nous mener.
J’aimerai tout d’abord vous engager dans un rapide dialogue concernant diverses lectures orientées vers la spiritualité, et éventuellement vous demander de clarifier quelque vérités de base concernant leur validité. En agissant ainsi, cela va nous aider à discerner et examiner nos croyances. Est-ce que cela vous convient ? (Monjoronson : Bien sûr.) Il semblerait, Monjoronson, qu’historiquement, et jusqu’à aujourd’hui, en ces temps modernes, les sociétés humaines considèrent les différentes Ecritures comme leur code de loi, et comme des instructions venant directement de Dieu.
MONJORONSON : Historiquement, c’est correct.
Vicki : Bien, et que les sociétés humaines édifient des systèmes moraux basés sur ces « règles d’or » des écritures, pour ainsi dire, qui professent être ces instructions venant de Dieu. Est-ce correct ?
MONJORONSON : Pas nécessairement.
Vicki : Pouvez-vous expliquer cela ?
Une moralité de structuration est ce qui fonctionne pour soutenir les sociétés
MONJORONSON : Certainement. Il y a eu de nombreuses sociétés primitives et des cultures, des civilisations même, qui n’avaient pas de religions, qui n’avaient pas de base de religion formelle, et qui n’ont pas codifié leur moralité dans les préceptes religieux de leur organisation. La moralité, je suis heureux que vous ayez commencé cette discussion, la moralité est ce qui fonctionne, ou qui ne fonctionne pas selon qu’une société, une communauté ou une civilisation sont maintenues et soutenues. La moralité est l’ensemble des comportements par auxquels les participants, les habitants d’une société adhèrent, pour que cette société puisse rester homogène, plutôt que se désintégrer socialement.
Vicki : Ah, merci pour cette définition de la moralité, parce que j’ai un certain nombre de questions concernant la moralité. Il semblerait qu’il y ait pas mal de controverse concernant notre point de vue sur la moralité.
MONJORONSON : Puis-je intervenir, s’il vous plaît ? (Vicki : Oui.) Nous avons commencé à travailler avec celui-là il y a environ un an, sur ce que nous avons intitulé « moralité de structuration » - la moralité pour la structuration de l’individu, et la moralité pour la structuration de la société. Les deux doivent être maintenues et les deux doivent être soutenues. Je ne vais pas aller plus loin, et je ne m’en sers pas pour vous taquiner, mais simplement pour vous expliquer que c’est un sujet que nous avons abordé et que nous souhaitons développer davantage avec celui-ci et d’autres qui sont intéressés. Il est important que vos sociétés soient maintenues de l’extérieur, ainsi que de l’intérieur – les deux de l’intérieur, entendant par là dans le cadre de la structuration de la société, et dans le cadre de la spiritualité de chaque individu. Merci.
Vicki : C’est très intéressant, car une des citations que je voulais partager avec vous est celle-ci, elle provient d’une de mes lectures : « la paix extérieure de votre monde est tellement fragile, parce que la paix intérieure de votre société mondiale est virtuellement non-existante ». Seriez-vous d’accord avec cet argument, Monjoronson ?
MONJORONSON : De tout mon cœur, oui.
Vicki : Aimeriez-vous y ajouter quelque chose ?
Moralité, éthique et standards de la conscience sociale
MONJORONSON : Oui, bien sûr. Votre société a, comme votre monde, de plus en plus au cours de ces dernières décennies, construit ses forces sur le paraître. Vous commencez à vous rendre compte de la perte graduelle et très lente de la souveraineté des nations, si bien que leurs limites et leurs frontières deviennent plus poreuses et ambiguës. Vous voyez le commerce international se développer d’une façon telle que les nations n’ont plus de contrôle sur ces sociétés multinationales. Il y a le penchant de votre commerce à amplifier la matérialité comme moyen pour augmenter les profits, les ventes, les styles et les niveaux de vie. Mais le fonctionnement intérieur d’une société, que cela soit pour des sociétés entières ou dans la pensée intérieure des individus qui représente la société endoctrinée à l’intérieur de la conscience sociale en chaque individu, est très, très fragile. Votre moralité, votre éthique et vos standards de conscience sociale, sont au plus bas, lorsqu’il y a dans cette société la capacité de permettre l’acquittement d’un individu qui de toute évidence est un meurtrier, ou d’un individu qui a corrompu des fonctionnaires. Les individus commencent à accepter ce double standard en eux-mêmes et ne voient rien de mal dans leur comportement face à des actes de même genre mais plus vils encore. Ce qui manque bien sûr, c’est la connexion de cet individu au Divin. Il y a un manque d’un niveau de compréhension plus élevé de la « Règle d’Or » dont nous devrons un jour parler, s’il vous plait.
La fragilité de votre monde et de vos sociétés est telle que si l’un des aspects matériels de votre équation sociale est bouleversé, cela mènera vers un état proche de l’anarchie très rapidement. Vous êtes un peuple très fragile dans votre monde et dans vos constructions sociales. Vous n’avez pratiquement aucune colonne vertébrale morale en tant que société. Vous avez une colonne vertébrale morale pour les individus, mais vous, en tant que société, vous ne savez pas vous comporter dans le cadre d’une moralité sociale. Vous avez une moralité individuelle qui est inscrite dans les statuts de vos Etats et de vos nations, mais à l’intérieur de vos sociétés, vous n’avez pas de moralité inscrite dans vos lois pour protéger l’ensemble de la société de certains individus. Vous avez la protection d’un individu face à un autre, mais vous n’avez pas de protection consciente de la société des actes grégaires, violents et prédateurs d’individus qui sont en augmentation. Cette sous population sur votre monde, dans vos nations a augmenté de telle façon qu’il y en a de moins en moins parmi vous qui ont la capacité de constituer une majorité dominante d’une majorité morale. Et je vous prie de m’excuser s’il y a ici une ambiguïté politique ici, parce que je n’ai pas envie d’en créer une.
Vicki : Merci pour cela. J’ai besoin d’un petit moment là, Monjoronson.
MONJORONSON : Certainement. Je vous ai donné de quoi réfléchir.
Vicki : Oui. Je me demande si cela signifie que nous avons utilisé les mauvais instruments… Nous n’arrêtons pas de chercher à changer les comportements de notre monde. Malheureusement il apparaît que si nous n’agissons pas à un niveau plus profond et si nous ne changeons pas nos croyances, alors nous n’en avons pas vraiment l’image entière. Seriez-vous d’accord ?
MONJORONSON : Oui, c’est correct. Les fondations de cela sont les croyances.
Vicki : Bien. Cela me fait un peu penser à ce que j’observe dans ma salle de classe. Par exemple, une enseignante doit s’occuper d’une situation concernant un enfant, en s’appuyant sur ce qu’elle « croit » ne pas fonctionner chez cet enfant. Si son système de croyances n’est pas adapté, les actions qu’elle utilisera pour venir en aide à l’enfant sont alors quelque peu inefficaces. Est-ce une bonne analogie ?
MONJORONSON : Oui, vous voyez ceci comme un conflit de croyances.
Vicki : Oui, oui, et que ce sont nos croyances qui dictent notre conduite. Humm… Je crois que ce que vous nous dites là, lorsque nous parlons de moralité sociale et de moralité individuelle, est qu’il semble y avoir une explication avec le fait que nous ayons des croyances en désaccord avec ce qui concerne la moralité individuelle, et avec celles se rapportant à la moralité sociale ?
MONJORONSON : C’est juste.
Vicki : Pourriez-vous nous expliquer cela un peu plus ?
Oublier des contradictions et des inconstances évidentes
MONJORONSON : Laissez-moi vous donner un exemple : oui, cela nous semble une évidence, à nous, mais vous oubliez les contradictions évidentes et les inconstances. Là où une nation peut déclarer la guerre – ou même ne pas déclarer de guerre – mais simplement envahir un pays souverain, tuer ses habitants, et évidemment, lorsque dans ce pays étranger ils sont attaqués, ils vont répondre et éliminer la menace. Pourtant dans votre propre société, dans votre propre patrie, vous ne traitez pas la même agression de façon identique. Vous avez dans votre société des individus qui sont des prédateurs, qui attaquent les fondations morales de base de votre société. Ce sont des prédateurs sociaux qui tuent, qui mutilent, et qui blessent à vie des individus innocents, et malgré cela, ces gens ne sont pas écartés ou éliminés de votre société. Ils sont logés dans des prisons, et relâchés, pour une fois encore – ou peut-être pour de nombreuses fois – faire subir les mêmes dégâts. Même si une victime n’est pas tuée, souvent ses difficultés de stress post traumatique vont durer toute sa vie, et elle sera incapable de travailler ou de pouvoir s’impliquer dans un comportement social normal et fonctionnel. Ceci est totalement incompatible avec une société évoluée.
Vous devez étendre les mêmes obligations morales qui existent entre des individus, pour y inclure la société en tant que tout, ainsi que l’individu. La façon dont vous traitez les autres nations et leurs habitants, est particulièrement contradictoire. Vous excusez la guerre, vous excusez le massacre d’autres individus innocents – ou vous le laissez faire sans réaction et sans objection – alors que vous ne faites rien pour cela à l’intérieur de votre société, et ceci est la début du minage du niveau de moralité général sous-jacent à une société. Ceci dit, le niveau moral moyen général de votre société est plus bas maintenant qu’il ne l’était il n’y a que 50 ans, et cela continuera jusqu’à ce que votre société prenne des mesures pour se protéger en tant qu’organisme.
La société a comme obligation de se protéger, et de se soutenir
Si une société n’est pas basée sur le fondement de principes de soutien social, alors elle déclinera et mourra, comme toutes les autres civilisations de votre monde auparavant. La fondation d’une société permanente qui entre avec succès dans les jours de Lumière et de Vie, est basée sur le maintien social, sur le retrait de toute inconstance, et l’élimination de l’agressivité, qu’elle provienne de nations étrangères ou de l’intérieur. Vous négligez de voir que la société a une obligation morale de se protéger elle-même, de se soutenir elle-même, de l’intérieur et de l’extérieur. Il y a de nombreux autres niveaux dans cette discussion dont nous pourrions parler, mais je pense que je vous éloignerais de là où vous voulez en venir aujourd’hui.
Vicki : Bien. Je pense que c’était intéressant dans l’une de mes lectures, où il était dit que nous les mortels, nous voyons toujours notre agressivité sous l’angle défensif. Nous nous voyons rarement comme étant les agresseurs. Nous avons toujours un argument en faveur de la défense.
MONJORONSON : Oui, il est toujours nécessaire de se défendre, mais être agressif et déclarer que c’était une nécessité préventive est faux, et c’est une violation de votre propre moralité.
Vicki : Dans le processus de détermination et d’examen de nos croyances, il y a de nombreuses lectures qui sont contradictoires dans notre société. Il semble que certaines lectures bénéficient d’un soutien total, et d’autres qui ont une forme plus récente, sont ignorées. Je trouve que les deux ont de la valeur, les deux semblent – du point de vue de mes croyances – apporter la vérité. Mais, il y a un grand besoin de discerner, pas seulement la littérature moderne concernant la spiritualité, mais également les Ecritures Saintes. Pourriez-vous commenter cela, s’il vous plaît ?
MONJORONSON : Vous venez de dire deux choses qui vont au cœur de ce dont vous discutiez : la première est que les gens doivent discerner tout ce qui vient à l’esprit, pour pouvoir accepter ce qui est valable pour le mental, ce qu’ils considèrent être la « vérité », et qu’ils intègrent dans leur mental, en laissant de côté le reste. L’autre chose, directement reliée à cela, ce sont les « chercheurs de vérité ». Seul les chercheurs de vérité examinent les textes anciens, ceux qui sont autorisés par leurs organismes religieux, et qu’ils comparent au matériel neuf, en recherchant la vérité dans les deux, et pouvoir établir la relation avec leur propre vie. Il est important : premièrement de mettre en question ce que l’on lit, et c’est le premier élément de discernement. Et deuxièmement, c’est la curiosité qui amène le chercheur de vérité à examiner les autres sources pour savoir ce qu’elles en disent, puis à discerner et accepter ce qui a un sens pour le lecteur. Tout le monde n’a pas la formation pour faire cela. Tous les lecteurs n’ont pas ces capacités ni ces habiletés.
La révélation vient avec chaque génération
C’est pourquoi il est important que les enseignants qui proclament enseigner la vérité, connaissent à la fois la vérité des documents autorisés de leur propre religion, et ce qui contient la vérité d’une révélation plus récente. Le mouvement sous-jacent de la direction vers laquelle vous vous dirigez, est que la révélation vient avec chaque génération. La révélation est pertinente pour chaque nouvelle génération, et il doit y avoir une nouvelle révélation pour chaque génération. Les religions telles qu’elles existent, ne sont pas durables. Nous continuons de cogner sur la table avec ce thème, et nous continuerons de le faire dans le futur. Les religions, pour être vivables, doivent être en accord avec leurs systèmes de croyances, doivent être en accord avec leurs documents, et doivent en écarter ces incohérences. La plupart des religions comportent de nombreuses inconstances. L’Ancien Testament en a des douzaines, sinon des centaines, de ces inconstances, et comporte pas moins d’une demi-douzaine de récits de la « création », qui ont chacun des variantes. Ainsi, l’Ancien Testament n’est pas cohérent, et cela cause de grandes confusions chez les lecteurs, il y a de cela quatre cents ans, comme il y a quatre jours.
Vicki : Merci pour cette clarification. Et aussi pour la définition des étapes : le questionnement, la recherche par curiosité, ce qu’en disent les autres, puis le discernement. C’était très simple, mais cela aide beaucoup.
Il sont nombreux à ne pas croire que la révélation est permanente. Je le constate souvent avec des gens qui ont peur de consulter un large éventail de matériel de lecture moderne qui peut comporter des révélations allant au-delà de la Bible ou du Coran ou même du Livre d’Urantia. Seriez-vous d’accord avec cela ?
MONJORONSON : Indéniablement.
Vicki : Etant donné que la révélation continue, il est nécessaire que nous puissions avoir du discernement lorsque nous lisons ces écrits. Il semblerait que nous ne soyons pas vraiment capables d’examiner notre système de croyance sans accepter le fait que notre société change, et qu’en retour elle change notre moralité et la façon dont nous la voyons, et la pratiquons. Lorsque nous faisons cela, nous devons également examiner nos croyances, pour être sûr qu’elles sont en accord avec notre moralité. Est-ce que je suis dans la bonne voie pour cela, Monjoronson ?
MONJORONSON : Oui.
Vicki : Bien. Je vais continuer. Au cours de notre dernière discussion sur les croyances, vous avez mentionné que les religions les plus primitives étaient fondées sur le concept de la dualité. Est-ce que j’ai bien compris la chose lorsque vous vouliez dire que les croyances étaient décrites comme étant exprimées en termes de blanc ou noir, de vrai ou faux, avec peu de place pour des zones grises lorsque vous avez parlé de dualité ?
MONJORONSON : Non.
Vicki : Bon… Pouvez-vous nous donner une meilleure définition de ce que vous avez voulu dire ?
Le concept de dualité
MONJORONSON : Les anciens ont commencé avec ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas dans leurs sociétés. Ils avaient constaté que dans le comportement des autres il y avait la sensibilité à la nuit et au jour, qu’il y avait le blanc et le noir, et qu’il y avait le bien et le mal. En conséquence, ils ont construit leurs religions et leurs codes sociaux en fonction de cette grande dualité. C’est un début magnifique, mais qui n’engage pas les degrés du comportement, de la pensée, et ne permet pas le développement d’un mental de discernement. Ils voyaient la vie et le vivre, la spiritualité comme le bien et le mal, la nuit et le jour, l’été et l’hiver. Ainsi ces phénomènes naturels furent facilement intégrés dans les systèmes de croyances que les anciens avaient. Ils croyaient qu’il y avait un Créateur ultime qui a amené le monde à l’existence, et donc, la nuit et le jour et ce qui était le mode opératoire de l’univers, et ainsi ce dualisme fut rigoureusement investi dans de nombreux systèmes de croyances, encore aujourd’hui transmis dans les religions simplistes.
Vicki : Monjoronson, pourriez-vous expliquer comment nous pouvons approcher un examen de nos croyances d’une façon plus mature et avancée, une façon qui soit plus appropriée à notre époque d’évolution actuelle ?
L’habileté de discernement dans l’enseignement est fondamentale pour le processus démocratique
MONJORONSON : Oui, volontiers. Le niveau d’éducation de vos populations dans les pays développés s’améliore nettement. Il est important que les habiletés de discernement soient enseignées plus tôt dans la vie. C’est fondamental pour le processus démocratique. Il est particulièrement nécessaire dans une société développée et démocratique, d’enseigner les habiletés qui vont pouvoir soutenir cette démocratie. La moralité alors, commence à devenir celle de la société dans son ensemble. Le processus de la pensée, du discernement, celui de poser des questions plutôt que d’accepter l’autorité, est primordial pour la responsabilité personnelle. Il est obligatoire dans une société durable, que les individus soient enseignés à être des citoyens qui réfléchissent, et ce n’est pas seulement en vue d’un processus politique, mais également en vue d’un processus social et spirituel, ainsi que religieux.
Un esprit de discernement s’applique également à la politique, à l’économie, ainsi qu’à l’économie religieuse, à celle des croyances ou de la spiritualité. Il est important que ces savoir faire soient enseignés. Ce que vous avez découvert, et que nous voyons, c’est que ces habiletés de former des esprits capables et compétents ne sont pas enseignées. La méthode socratique est basée sur l’apprentissage du discernement, sur la pensée indépendante, exactement comme vous l’avez fait au cours de ce processus de questions réponses. Il est important que nous enseignions – et que vous enseigniez – aux gens comment penser. Nous essayons de vous apprendre à réfléchir sur votre monde comme étant une entité sociale dans son ensemble, comme étant une entité vivante globale totale, environnementale et d’autres encore. Nous souhaitons vous apprendre à penser en termes de fraternité humaine dans le cadre de la Paternité du Créateur, pour que vous puissiez vous considérer les uns les autres comme égaux et comme étant une occasion de développer vos propres habiletés de service dans vos comportements sociaux.
Vicki : Merci. Certainement je trouve que notre société ne nous aide pas beaucoup dans cette direction. Je trouve qu’avec cette technologie avancée, les enfants tendent à vouloir une gratification immédiate, tendent à réagir avant de réfléchir, tendent à être impatients si le processus est trop lent, et ont des difficultés pour calmer leur mental, pour pouvoir discerner et penser de façon critique.
MONJORONSON : Ce n’est pas quelque chose de mauvais que les individus aient une pensée rapide, mais le problème est dans la façon de l’utiliser. Ce n’est pas mauvais d’avoir ces technologies, mais ce qui l’est, c’est de les utiliser comme une extension de leur propre mental. La capacité pour les individus de penser rapidement, de prendre des décisions rapidement, et d’utiliser la technologie pour accomplir l’extension d’eux-mêmes, exactement comme les artisans utilisent un outil pour leur métier, il n’y a rien de mauvais en cela. Ce qui manque, c’est l’apprentissage pour savoir utiliser son mental et comment pouvoir utiliser ces technologies ensemble.
Vicki : Il apparaît que les jeunes enfants et même les étudiants plus âgés ne semblent pas avoir la patience . Ils semblent fonctionner en mode rapide…
La patience est une habileté mentale apprise
MONJORONSON : Très chère, la patience est une habileté apprise.
Vicki : Pouvez-vous nous aider avec cela ? Que nous suggérez-vous ?
MONJORONSON : Très certainement. La patience est une habileté mentale apprise. La patience est un aspect de l’auto discipline, il s’agit de discipliner votre propre mental, de vous observer être impatient, et de vous amener à la lenteur, de façon à agir avec plus de lenteur, plus de patience, plus de prudence, avec longanimité, pardon et tolérance. Ce sont là les fondamentaux de la patience, et comment ils sont sous-jacents à la patience en tant que comportement social. C’est un savoir faire personnel – une discipline personnelle – qui peut aussi être enseigné.
Vicki : Oui, je peux comprendre ça, et ainsi je serais d’avis qu’une des méthodes pour enseigner cela, serait de donner aux étudiants l’occasion de « penser leur propre pensée », comme je pourrais l’exprimer.
Une discipline mentale est nécessaire pour une civilisation qui avance
MONJORONSON : Cela aussi est une habileté enseignée. Ce qui manque tout au long de ce large spectre, au long des larges paramètres de votre existence sociale et de votre éducation dans leur globalité, c’est que la discipline mentale n’est pas enseignée. Enseigner la discipline mentale est une habileté nécessaire pour une société et une civilisation qui avancent. Il faut apprendre aux individus comment discipliner leur propre mental, comment vivre leur propre mental, comment vivre une vie structurée et formée, et leur moi supérieur est en charge de cela, pour prendre cette décision. Nous ne parlons toutefois pas de quatre vingt dix pour cent du monde. En ce moment, seulement vingt cinq pour cent au maximum ont une capacité d’auto discipline de cette nature, pour apprendre comment penser d’une façon plus appropriée, plus capable, plus compétente, et comment se dissuader d’habitudes de pensée contraires à l’éthique et improductives. Cela fait partie de la conscience d’évolution sociale d’un individu, qui peut être transmise aux enfants dans un environnement familial. Pourquoi la structure familiale est-elle si importante, c’est parce que c’est un environnement d’apprentissage pour la prochaine génération.
Vicki : Ahhh… Il semblerait que nous ayons quelques premiers pas à faire, enracinés dans notre parentalité et dans notre savoir faire familial.
MONJORONSON : Oui, les philosophes de l’éducation sont pleinement compétents et capables d’élaborer des programmes d’éducation pour éduquer les aptitudes mentales d’un individu qui évolue, et d’une civilisation qui évolue. Ce n’est qu’une question de vouloir le faire. Pour le moment, votre société se trouve dans une grande confusion en ce qui concerne ce qu’il faut enseigner aux enfants. La question actuelle est de leur enseigner l’art de devenir comptable, ingénieur ou autre chose. Rarement on apprend aux individus à devenir des êtres humains sociaux pour vivre dans une société humaine, qui peuvent se soutenir eux-mêmes, et heureux de pouvoir être patients pour attendre que l’étape suivante de leur vie se manifeste. Ceci est la marque d’une civilisation très avancée, bien que ces aptitudes puissent être enseignées dès à présent, ou auraient pu être enseignées il y a quatre cents ans. Votre société actuelle a une énorme responsabilité pour engager de nouveaux niveaux d’éducation pour la durabilité de sa société morale. Cela commence avec l’individu, en lui enseignant l’art de la discipline mentale, de l’auto discipline et de la discipline sociale.
Vicki : Merci pour cela. Je vais devoir réfléchir un peu à ça. Vous avez touché un peu à la spiritualité et à la religion, et je suis sure que cela avait été défini pour nous précédemment, mais pour la conversation d’aujourd’hui, pourriez-vous définir et peut-être élargir pour nous, Monjoronson, la différence entre la spiritualité et la religion. ?
La différence entre la spiritualité et la religion
MONJORONSON : Oui, je vais me répéter en évoquant une session précédente, que la religion est la façon organisée d’adorer Dieu, et que la religion peut adopter des perspectives qui engendrent des comportements, des procédures d’action qui prennent plus d’importance que la relation avec Dieu elle-même. Cela devient presque un comportement social obsessionnel compulsif chez les religions, qui devient auto défaitiste dans la construction d’une relation entre l’individu et Dieu, si bien que l’adoration individuelle de Dieu, à part de la maison de la religion, de la maison d’adoration. La spiritualité est une compréhension de sa connexion à tout ce qui existe. Il y a un « esprit », une Gestalt existant dans l’univers.
C’est particulier et singulier à cette planète, et c’est particulier et singulier à l’environnement social de l’individu. Il y a de la spiritualité en connexion avec les arbres, avec la terre, avec les rochers, les plantes et les animaux. Il y a une spiritualité dans la compréhension que tout et chaque chose sont connectés. La spiritualité est un point où un individu peut tout simplement vivre dans une totale ignorance universelle, satisfait d’être en unité avec tout ce qui existe, sans la moindre curiosité pour explorer ce que cela signifie, ou comment ils sont connectés, ou de savoir quelle est la base sous jacente de cette connexion. La spiritualité est la compréhension que l’on a une nature qui est différente de son corps, de son existence matérielle, et qu’il y a en soi quelque chose qui est l’essence de la création elle-même.
Vicki : Nos études montrent que dans nos populations, les gens recherchent la spiritualité plus qu’il n’y a de religions organisées. Considéreriez-vous cela comme un progrès ?
MONJORONSON : Oui, bien que l’humanité a toujours progressé, si vous le définissez ainsi. Il y a toujours ceux qui vivent en-dehors de la boite des religions établies, et qui de ce fait ne sont pas appelés « religieux ». Il y a toujours eu ceux qui ont des sentiments plus élevés, et qui même « savent » qu’ils sont une partie de quelque chose de bien plus majestueux que leurs religions existantes qui leur sont enseignées depuis leur enfance.
Vicki : Je ne suis pas sûre de comprendre cela, mais si je regarde nos écoles Melchizédek, par exemple, où nous essayons de venir en aide aux gens pour qu’ils aient leur propre relation personnelle avec le Créateur, avec Dieu, employons-nous des techniques davantage spirituelles que les techniques religieuses ?
MONJORONSON : Oui, laissez-moi exposer cela, s’il vous plaît. La religion d’un individu est singulière, elle est spéciale, elle inclut les pratiques de l’individu pour conserver cette relation avec le Créateur, l’essence de l’univers et avec ce qui habite dans son propre mental. Lorsqu’une personne se réveille le matin et commence à méditer, ou si elle le fait le soir, ou encore pendant la journée, - ou parfois quand elle est devant son clavier d’ordinateur ou à travailler avec sa pelle – et qu’elle se prenne un moment pour être en relation avec cette essence, alors elle a établi une religion personnelle. Elle est pleinement spirituelle, et pleinement religieuse à la fois. Il n’y a pas de conflit, et il n’y a pas de séparation entre l’individu, sa religion et sa spiritualité. Elle pratique simplement la spiritualité en employant une procédure en accord avec sa nature, son temps, son style de vie qui est de maintenir cette relation avec le Divin, et nous soutenons cela avec une totale gaieté de cœur.
Vous avez commencé les écoles Melchizédek, en particulier l’école Melchizédek n° 1, qui a une essence et une grande importance pour cela, parce qu’elle est non religieuse, et n’a pas de base idéologique, au sens où elle n’épouse ni identifie ni est affiliée à une religion établie, mais simplement assiste l’individu à développer un système de pratiques qui aident à avoir une relation personnelle consciente et intime avec le Créateur et avec sa hiérarchie d’Êtres de Lumière. Ceci donne aux individus la permission et l’autorisation de faire consciemment partie de cette grande hiérarchie, de l’individu au Créateur, en étant secondés par les aides spirituels et les messagers du Créateur, qu’ils soient des Anges Gardiens, des Melchizédek ou des Archanges – ils sont tous disponibles pour l’individu, et chacun d’entre eux va l’aider, si celui-ci demande leur aide ou leur assistance, et si c’est pertinent pour cet être spirituel. C’est un excellent et magnifique début, et il n’y a pas de liens ni d’attaches pour compléter l’école Melchizédek. Vous pouvez achever l’école n°1 et c’est bien, ou ne jamais continuer, et c’est bien aussi. Vous avez établi qu’il n’y a aucune obligation pour des dus, ou pour une organisation ou une structure. Vous avez simplement engagé des individus de la nature d’un Thoreau, qui peuvent traverser la vie en étant en relation avec le Divin. C’est véritablement merveilleux et grand !
Comprendre la Volonté du Père
Vicki : Oui, et avoir fait l’expérience de cette première école, je suis d’accord avec vous, combien cela était merveilleux et divin pour nous tous. Merci pour cela.
Vous savez, Monjoronson, je me suis engagée à faire la volonté du Père, il y a un moment de cela, ne comprenant pas pleinement à ce moment ce qu’était sa volonté pour moi, bien que j’avais confiance que cela serait suivre le sentier de la vérité, de la beauté et de la bonté, et d’être au service des autres. Plus je lis, plus je souhaite comprendre davantage encore la Volonté du Père. J’ai vraiment beaucoup apprécié ce que vous avez partagé avec nous lors de notre dernière session, et qui a été la ligne directrice de ce que Dieu nous demande, et je vais brièvement paraphraser cela : La première était de croire au Créateur, la deuxième, de savoir que le Créateur nous voulait à Ses côtés au Paradis, la troisième, prenez la responsabilité de suivre le chemin qui mène à Lui, et la quatrième, sachez que vous n’êtes pas seul. Tout d’abord, est-ce exact lorsque je paraphrase ces lignes directrices ?
MONJORONSON : C’est très bien. C’est magnifique de récapituler cela.
Vicki : Oui, je le crois aussi. Cela m’a énormément aidé à comprendre ce qu’était la Volonté de Dieu pour nous. Il semblerait que ces lignes directrices soient suffisamment générales pour unifier beaucoup de ceux qui cherchent les prémisses de base pour une religion mondiale. Est-ce qu’il y a du vrai en cela ?
MONJORONSON : Il y a du vrai, mais nous n’avons pas le désir d’établir une religion mondiale en ces temps-ci.
Vicki : Très bien, merci. Dans mes lectures, certains disent que Dieu n’a besoin de rien de notre part. D’autres ont été plus spécifiques en définissant les demandes et les instructions que Dieu a pour nous. Il est pour le moins difficile de naviguer entre ces deux points de vues extrêmes. Pouvez-vous nous aider avec cela ?
De quoi Dieu a-t-il besoin de notre part ?
MONJORONSON : Bien volontiers. D’abord, le Créateur de toute Création, même maintenant, se suffit à lui-même, et n’a pas besoin de vous, ni de moi. Une fois que le Créateur avait créé l’univers, et vous devriez montrer de la curiosité concernant le pourquoi de cela – ceci est un autre aspect de la théologie sur lequel nous pourrions nous pencher ultérieurement – une fois qu’il avait créé l’univers, et vous et moi, et tous les autres, nous sommes devenus un moyen pour Dieu de se connaître Lui-même. Nous avons commencé à devenir une expression de Lui-même à l’intérieur des dimensions de l’univers dans lequel nous vivons. C’est pourquoi, ou donc, qu’y a-t-il que nous avons besoin de faire pour aider Dieu à s’exprimer Lui-même, pour qu’Il puisse S’expérimenter dans la plus grande mesure possible, pour le bénéfice de l’univers, pour le nôtre en tant qu’individus, et pour l’exploration plus grande de l’expérience de l’existence, que Dieu apprécie. Ceci représente la base fondamentale de l’apprentissage de faire la Volonté de Dieu.
Un plan de vie astucieux et subtil pour chacun de nous, si vous l’acceptez
Bon, mettons ça de côté, s’il vous plaît. L’autre aspect, est que l’univers tel que Dieu l’a créé, n’a pas un caractère obligatoire. Il n’y a pas de chemin obligatoire préétabli que vous devez suivre. Il y a cependant un plan de vie astucieux et subtil pour chacun de nous, si vous l’acceptez. Et pour pouvoir l’accepter, vous devez explorer comment faire la Volonté de Dieu. Ainsi cela créé une certaine ironie, n’est-ce pas ? Mais c’est l’origine de votre question, il me semble. Vous apprenez en faisant, très chère, et tous ceux qui lisez ceci, vous apprenez en faisant. « Faire », c’est ceci : devenir curieux, poser des questions, apprendre si vous êtes satisfaits d’être là où vous êtes ou non. Vous découvrirez que ceux qui sont satisfaits de se trouver là où ils sont, ne sont pas en mouvement.
Vous qui êtes de nature spirituelle, qui souhaitez avoir une relation personnelle avec Dieu, vous allez faire l’expérience de grands changements dans votre vie. Beaucoup d’entre vous vont avoir des circonstances physiques et sociales désagréables, et pourtant vous pouvez avoir une vie magnifique, pleine de joie et extatique, et une relation avec le Divin, en sachant que là où vous êtes est là où vous devez être, et que vous compreniez que les difficultés vous disent simplement, « pas ce chemin-là ». Là où vous rencontrez la réussite, cela signifie « continuez à avancer ». Demandez pour avoir de nouvelles opportunités : lorsqu’une porte pour de nouvelles occasions s’ouvre, passez-y, et continuez dans ce sens jusqu’à ce que vous rencontriez une porte fermée. Alors, arrêtez-vous et demandez : « que signifie cela ? » « Le chemin est-il ici ? » « Ou bien y en a-t-il un autre ? ». Ainsi, parfois vous devez revenir sur vos pas, vous détourner de cette porte et en essayer une nouvelle, offrant de nouvelles occasions. Lorsque vous commencez ce processus, vous trouverez que vos aides spirituels, vos Anges Gardiens, les Médians, votre Ajusteur de Pensée, les Melchizédek, les Archanges, tous vont vous aider et vous guider pour qu’un succès vous conduise vers un autre, et vous allez explorer des occasions, parfois pour simplement faire l’expérience de les explorer. Ceci vous donnera de la puissance, et vous rendra capable d’ouvrir une nouvelle porte faite d’opportunités.
Là où vous commettez l’erreur, c’est lorsque vous restez coincés. Vous dites : « Oh, je ne peux pas reculer, je ne peux pas avancer, je ne peux pas m’échapper sur les côtés », et vous restez là. Vous devez vous poser la question : « C’est là tout ce qu’il y a ? » « Montrez-moi une porte ». Demandez ce dont vous avez besoin, demandez une nouvelle opportunité. Vous êtes nombreux à être lents pour apprendre comment poser des questions. De la même façon, lorsque vous êtes à table pour un dîner, en compagnie de dix autres convives, le dessert arrive à table, et vous êtes oubliés. Vous finissez par demander : « Alors, je n’ai pas droit à ma part de dessert aussi ? » Et ils répondent : « Bien sûr. Servez-vous ». On vous tend l’assiette à dessert, et vous vous servez. Autrement, si vous restiez simplement assis là, il passerait à côté de vous, et si vous ne demandiez pas, vous seriez oubliés. De nombreux parmi vous - des millions, sinon des milliards – restent sans rien, simplement parce que vous ne demandez pas plus que ce que vous avez. Et nous ne parlons pas ici d’une voiture plus belle, d’une maison plus confortable, de vêtements de marques, plutôt que ce que vous achèteriez chez Target ou dans n’importe quel autre magasin, mais nous parlons d’une vie meilleure, où vous êtes heureux. Le bonheur ne provient pas de marchandises ou de choses matérielles, il est généré par la paix intérieure, par le fait de savoir que vous êtes là où vous devez vous trouver, et vous êtes contents de vous trouver là, et vous savez que vous progressez. C’est cela, faire la volonté du Père.
Vicki : Merci pour cela , Monjoronson. Je vais relire cette partie de la session, encore et encore, et encore. Je pense que cela a extrêmement aidé.
A présent j’aimerais parler de l’adoration. Les gens sont très confus, en ce qui concerne l’adoration. Est-ce que Dieu exige que nous l’adorions ?
MONJORONSON : Dieu demande à ce que vous essayiez de devenir comme Lui.
Vicki : Ainsi, lorsque nous sommes encouragés à l’adoration, j’ai le sentiment que cela nous sert à nous plutôt qu’à Lui.
MONJORONSON : C’est juste.
Vicki : Bien. Est-ce comme la façon dont j’ai appris à considérer la gratitude ? Lorsque je ressens de la gratitude, et que je l’exprime, cela ouvre mon mental à un niveau d’existence plus élevé, à un état plus réceptif à la spiritualité. Est-ce qu’il en est ainsi, Monjoronson ?
MONJORONSON : C’est similaire.
Vicki : Nous en diriez-vous davantage?
Qu’est-ce que l’adoration ?
MONJORONSON : Oui. L’adoration est très simple, mais beaucoup parmi vous ont une fois de plus confondu l’adoration avec vos religions. L’adoration n’est pas un ensemble de pratiques. L’adoration n’est pas une séquence obligatoire de comportements ou de rituels que vous devez exécuter pour satisfaire l’adoration, comme elle est définie par la religion. Nous avons de nombreuses fois fait l’expérience d’individus placés dans la plus humble des circonstances, qui ont des épisodes d’adoration merveilleux, prodigieux et pleins de joie, debout à côté de leur pelle, en appui sur elle, les yeux clos, en totale union avec le Créateur, la Présence de Dieu en eux. C’est ça, l’adoration. L’adoration est un état de gratitude extatique que vous ressentez dans votre cœur juste pour être en vie, dans les circonstances où vous en faites l’expérience. L’adoration n’est pas cette expérience trans-personnelle, transcendantale qui est générée en vous lorsque vous vous connectez à la Présence de Dieu qui est en vous.
Ce que vous enseignez dans vos écoles Melchizédek sont les éléments fondamentaux qui de façon répétitive, fréquentes et consistantes, amènent les individus à l’adoration, où qu’ils se trouvent. C’est d’une ironie tellement désespérante de voir tant de personnes dévotes se rendre dans les endroits d’adoration pour faire l’expérience d’un instant d’adoration, de cette connexion avec le Divin, et qui échouent à la recevoir et à en faire l’expérience. C’est tellement triste. C’est comme si les religions s’étaient mises en travers de la relation personnelle entre l’individu et Dieu. L’adoration est ce moment « Ah ha ! » à l’intérieur d’eux-mêmes, lorsqu’ils savent qu’ils font partie de quelque chose de bien plus grand que tout ce qui les entoure, qu’ils en font l’expérience, qu’ils le ressentent dans leur corps et le connaissent dans leur esprit. C’est quelque chose qui ne peut pas leur être enlevé. Ceci très chère, est l’adoration !
Vicki : Ahhh, Monjoronson, c’est magnifique. J’ai vraiment ressenti être dans un moment d’adoration.
MONJORONSON : Oui, peut-être que vous l’avez été.
Vicki : Merci. Je crois que c’est quelque chose qui avait été mal compris par beaucoup d’entre nous, depuis longtemps.
MONJORONSON : Oui, c’est malheureux. C’est quelque chose qui avait été placé sur un piédestal par les individus, jusqu’à en devenir pratiquement inatteignable, et de nombreuses personnalités religieuses ont émis des jugements sur les autres, comme quoi ils étaient trop humbles et ils ont considéré cela comme méprisable d’avoir jamais pu avoir un moment d’adoration avec le Créateur, et cela représente la forme ultime du blasphème – juger autrui comme n’étant pas capable d’avoir une relation avec le Divin.
Vicki : Je peux comprendre cela. C’est une nouvelle partie qui mérite d’être relue, et relue encore. Merci pour cela.
Monjoronson, je vais clore cette session, sauf si vous avez quelque chose d’autre à partager.
MONJORONSON : Dans tout ce dont nous avons discuté au cours des douzaines de sujets au long des années, il y a un principe qui doit être constant dans votre mental qui sait discerner, et c’est : « Faites-le simplement ». Merci.
Vicki : Bien. Merci. Et vous savez, il me semble que lorsque j’en tire le maximum de bénéfices, c’est quand c’était fait simplement.
FIN